Lyon (69)

Fondée en 43 avant JC au confluent du Rhône et de la Saône sur un lieu qui semble habité depuis la Préhistoire, Lugdunum d'abord colonie romaine devient rapidement une puissante cité et la première ville de la Gaule romaine. Elle en devient la capitale sous l'empereur Auguste. Elle est alors le carrefour de cinq grandes voies conduisant à l'Aquitaine, l'Italie, le Rhin, Arles et l'Océan. Lyon est christianisée dès le IIème siècle mais est le foyer de persécutions contre les chrétiens (massacre de Sainte Blandine et de Saint Pothin livrés aux bêtes en 177). Plus tard, le conflit qui oppose Septime Sévère à son rival Albin conduit au massacre de 18.000 chrétiens et Lyon est incendiée. La chute de l'Empire romain la relègue à un rôle secondaire en raison de son éloignement des centres de pouvoir. En revanche, la division de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. Important centre religieux, Lyon a longtemps été administrée par ses évèques appelés primats des Gaules. Ils détiennent le pouvoir politique et protègent l'autonomie de la ville. Lyon est le siège de deux conciles oecuméniques (1245 et 1274) et de l'élection d'un pape (Jean XXII en 1316).
La ville est rattachée au royaume de France en 1307. Dès le XVème siècle, elle connait un essor important grâce à son industrie de la soie et devient une grande ville commerçante européenne. Ce second âge d'or prend fin avec les guerres de religion. Durant la monarchie absolue, Lyon reste une ville française de taille moyenne dont la principale richesse est le travail de la soie. Au XVIIème siècle, la cité est frappée plusieurs fois par des épidémie de peste, notamment en 1628 (la plus dévastatrice), 1631, 1637, 1639 et 1642. La Révolution dévaste la ville car Lyon est châtiée par la Convention Nationale pour son royalisme en 1793. Elle sort très affaiblie de cette période.
Son industrie de la soie est soutenue par Napoléon au moment de la mise au point du métier à tisser Jacquard. La croissance économique débute réellement au XIXème siècle malgré de nombreux problèmes sociaux. Les canuts, ouvriers de la soie, se révoltent à deux reprises en 1831 puis en 1834. Le déclin de cette industrie commence à partir de 1875 au moment de l'essor de nombreuses autres industries (automobile, chimie, électricité). Parallèlement à cet essor, Lyon connaît une période marquée par des attentats anarchistes (Eres des Attentats, 1892 - 1894) et par une grande violence politique. Le président de la République Sadi Carnot est poignardé à Lyon le 24 juin 1894 après des dizaines de perquisitions qui visent les anarchistes lyonnais.
 
 
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, Lyon, l'une des principales villes de la zone libre, constitue un important foyer de la Résistance contre l'occupation allemande et est le centre des plus grands réseaux de la Résistance. Jean Moulin les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance.
A la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et s'agrandit avec la construction de nombreux quartiers d'habitations.
Aujourd'hui, Lyon est la deuxième ville de France du fait de sa situation très privilégiée (entre le Nord et la Méditerranée, proche de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Italie). Son économie est basée sur différentes activités: chimie, industrie pharmaceutique, textile synthétique, métallurgie, constructions mécaniques. C'est en outre un important port fluvial. C'est enfin un centre administratif, universitaire, touristique et gastronomique très connu. Lyon compte plus de 521.000 habitants et 1.433.000 dans son agglomération.
 
A voir à Lyon: Musée des Confluences, Musée des Beaux-Arts, Musée d'Art Contemporain, Aquarium du Grand Lyon.
 
Panorama de Lyon depuis la colline de Fourvière
 
Panorama depuis le musée des Confluences
 
Musée des Confluences
 
 
Pont Raymond Barre
 
Confluence
 
1/ Place Bellecour
62 000 m2, cinquième plus grande place de France et plus grande place piétonnière d'Europe. Kilomètre zéro des voies au départ de Lyon.
Son nom vient de bella curtis « beau jardin » qui désigne les terres agricoles (vignes) que l’archevêque possède au XIIème siècle.
L’évolution de son nom est le reflet de l’histoire de Lyon : pré de Belle Court au XVIème siècle, place royale en 1715, place Louis-le-Grand (en hommage à Louis XIV), place de la Fédération en 1790, place de l’Egalité en 1793, place Bonaparte en 1800, place Napoléon, place Louis le Grand sous la Restauration en 1814, place Bellecour sous la Troisième République, place du Maréchal Pétain après sa visite en novembre 1940 puis à nouveau place Bellecour à la Libération.
Forme trapézoïdale, 300 mètres de long, 190 à 220 mètres de large.
Clocher de la Charité qui date de 1666. Il est l’unique vestige de l’hôpital de la Charité créé en 1633, agrandi au XVIIIème siècle et détruit en 1934. Il avait pour but d’aider la population la plus pauvre de la ville de Lyon.
Statue de Paul Bocuse (1926 – 2018) qui fut considéré comme un des plus grands chefs cuisiniers du XXème siècle. Trois étoiles au Guide Michelin pendant 53 ans.
Statue du Petit Prince et Antoine de Saint Exupéry de 2000 par Christiane Guillaubey (5 mètres, 7 tonnes). L’auteur du Petit Prince est né à Lyon le 29 juin 1900.
Statue équestre de Louis XIV de 1825 par François-Frédéric Lemot en remplacement d’une première statue détruite en 1793. Coulée à Paris, il faudra un attelage de 24 chevaux et 12 jours pour la transporter à Lyon.
Statue du Veilleur de Pierre à l’endroit de l’explosion d’une bombe posée par la résistance lyonnaise en juillet 1944 qui visait un café fréquenté par ders officiers allemands et des membres de la Gestapo. L’attentat ne fit aucune victime mais cinq résistants furent exécutés sur la place Bellecour dès le lendemain.
 
Statue équestre de Louis XIV
 
Paul Bocuse
 
Statue d'Antoine de Saint Exupéry
 
Clocher de la Charité
 
Chapelle de l'Hôtel-Dieu
 
 
Basilique Saint Bonaventure
 
 
 
2/ Place des Jacobins
Place Confort jusqu'en 1782, place des Jacobins en 1792, place de la Fraternité en 1794, place de la Préfecture sous Louis-Philippe, place de l’Impératrice sous Napoléon III, place des Jacobins en 1871 après la chute du Second Empire.
Fontaine qui date de 1885.
 
 
Bourse du Travail
 
3/ Opéra de Lyon
Bâtiment construit en 1831 et baptisé initialement « Grand Théâtre ». Il a été totalement restauré et agrandi par Jean Nouvel entre 1989 et 1993. Sa façade présente huit muses. La neuvième Urani (muse de l’Astronomie et de l’Astrologie) n’a pas pu être réalisée par manque de place ; les règles classiques imposant un nombre pair de colonnes pour encadrer les fenêtres d’un monument. Il s'étend sur dix-huit étages dont les cinq premiers sont creusés dans le sol.
 
 
4/ Place des Terreaux, Hôtel de Ville et fontaine Bartholdi
Place centrale du nord de la Presqu’île entre le Rhône et la Saône au pied de la colline de la Croix-Rousse. Elle est bordée par deux monuments emblématiques de la ville, l’hôtel de ville à l’est et le musée des Beaux-Arts au sud.
Au XVIIème siècle, le centre de Lyon se déplace vers la presqu’île et la place des Terreaux devient le cœur de la ville. Son Hôtel de Ville est bâti entre 1646 et 1672. En 1674, il est détruit par un incendie. Faute de moyens, ce n’est que vingt-cinq ans plus tard que la décision de restaurer le bâtiment est prise. Sa restauration dure trois ans de 1701 à 1703. En 1793, il est bombardé par les troupes de la Convention. En 1828, Louis XIV au milieu de la façade est remplacé par le Bon Roi Henri. Après le second incendie de 1803, l’édifice est rénové seulement à partir de 1850. Cette deuxième rénovation dure de 1854 à 1866. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1886.
C’est un lieu chargé d’histoire. Pendant la Commune de Lyon, l’Hôtel de Ville est pris d’assaut par les manifestants. C’est depuis son balcon qu’un comité de salut public proclame la République quelques heures avant Paris, sous les acclamations de la foule massée sur la place des Terreaux.
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, Lyon constitue un important foyer de la Résistance contre l'occupation allemande. À la Libération, le 14 septembre 1944, le Général de Gaulle se présente au balcon de l'hôtel de ville de Lyon et prononce devant la place des Terreaux son célèbre discours : « Comment dire à Lyon toute l’émotion, toute la gratitude que je ressens dans cette capitale gauloise qui fut ensuite la capitale de la Résistance française et qui est aujourd’hui une très grande ville de notre France couverte de blessures, éclatante dans son honneur et emportée par son espérance ».
 
Hôtel de Ville
 
La fontaine Bartholdi a été réalisée par le sculpteur Frédéric Bartholdi qui a aussi conçu la "Liberté éclairant le Monde" appelée communément la statue de la Liberté de New-York et le Lion de Belfort. Initialement imaginée pour la ville de Bordeaux, le sculpteur âgé de 23 ans n’est pas retenu pour ce projet monumental. En 1886, après l’inauguration de la statue de la Liberté, Bartholdi finalise l’ébauche réalisée près de trente ans plus tôt toujours pour Bordeaux mais la ville finit par abandonner définitivement le projet. L’œeuvre est néanmoins baptisée « Char triomphal de la Garonne ». Elle est présentée à l’Exposition universelle de Paris de 1889 où elle est repérée par le maire de Lyon qui l’a fait acquérir. Après avoir étudié plusieurs sites, la fontaine est finalement installée au centre de la place des Terreaux et prend son nom officiel « Les fleuves et les sources allant à l’océan ». Elle est inaugurée en septembre 1892. Elle pèse 360 tonnes : 2 bassins + 1 statue de 21 tonnes. Le groupe est une allégorie de la France (symbolisée par Amphitrite, déesse et personnification féminine de la mer) et de ses 4 grands fleuves (chacun représentés par un cheval).
 
 
 
 
5/ Fresque des Lyonnais
Fresque de 800 m² peinte en 1994-1995 à la demande de Michel Noire, alors maire de Lyon. Elle met en scène vingt-quatre personnages historiques lyonnais et quatre personnalités contemporaines notamment : Sainte Irénée (important personnage du christianisme ancien probablement mort à Lyon), Saint Blandine (jeune chrétienne qui fut martyrisée en 177 sous le règne de l'empereur Marc-Aurèle), l'empereur Claude (né à Lyon en 10 avant JC et quatrième empereur romain de 41 à 54 après JC), André-Marie Ampère (mathématicien, physicien, chimiste et philisophe), Laurent Mourguet (créateur de Guignol), Antoine de Saint-Exupéry (écrivain, poète, aviateur, reporter né à Lyon), Pierre Puvis-de-Chavannes (peintre né à Lyon), Antoine de Jussieu (botaniste et médecin né à Lyon), Marcel Mérieux (biochimiste), Claude Bernard (médecin, physiologiqte et épistémologue né à proximité de Lyon), Edouard Herriot (homme politique important de la IIIème République mort à Lyon), Tony Garnier (architecte et urbaniste né à Lyon), Auguste et Louis Lumière (ingénieurs et inudstriels qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie), Joseph Marie Jacquard (inventeur du métier à tisser), Philippe de la Salle (dessinateur de motifs pour la soie), Bernard Pivot (journaliste, écrivain, critique littéraire, animateur et producteur né à Lyon), Bernard Lacombe (footballeur), Frédéric Dard (écrivain, auteur des 175 aventures de San Antonio, né à Bourgoin-Jallieu), Bertrand Tavernier (réalisateur, scénariste, producteur et écrivain français né à Lyon). L'abbé Pierre, né à Lyon, a été retiré de la fresque fin novembre 2024.
 
 
 
 
Eglise Notre Dame Saint Vincent
 
Gare de Saint Paul
 
Rue Saint Jean
 
Traboules et cours intérieures
 
Horloge Charvet dite des Guigols
 
6/ Primatiale Saint Jean-Baptiste et Saint Etienne
Elle est construite entre 1175 et 1480 au moment où l’architecture occidentale bascule du roman au gothique. Endommagée par les guerres de Religions en 1562 puis par la Révolution française et le siège de Lyon en 1793, elle est restaurée au XIXème siècle et au début du XXème siècle. En septembre 1944, le retrait des troupes allemandes s’accompagne de sabotages qui, sans la toucher directement, brisent ses vitraux. Elle est remise en état durant la seconde partie du XXème siècle et le début du XXIème siècle. Classée monument historique depuis 1862 et est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998 au titre de sa localisation au cœur du site historique de Lyon. Elle est cathédrale mais aussi primatiale des Gaules depuis 1079 notamment en raison de l’ancienneté de l’adoption du christianisme à Lyon et sur le martyre de nombreux et célèbres chrétiens.
Façade gothique classique avec trois portails très ouvragés, d’une galerie très saillante au tiers de sa hauteur et d’un pignon triangulaire qui dépasse ses deux tours de façade.
Rosaces qui ornent les deux extrémités du transept constituées de douze cadrans rayonnant avec des scènes de la Bible et du Nouveau Testament.
Horloge astronomique du XIVème siècle restaurée en 2021 : 9.35 mètres de hauteur, 2.2 mètres de largeur. Elle est remontée tous les cinq jours (420 tours à chaque remontage). Calendrier perpétuel, astrolabe avec voûte terrestre immobile et voûte céleste mobile (mois, signes du Zodiaque, 365 jours, trajectoire du soleil dans le ciel lyonnais, phases de la lune, 14 étoiles visibles de Lyon). Sept statues de bois peint se succèdent chaque jour avec Jésus le dimanche et la Mort le lundi. Sonnerie quatre fois par jour qui mettent en mouvement 19 automates.
La place Saint Jean correspond au parvis de la primatiale. Une fontaine inaugurée en 1844 et abritée sous un petit temple néo-renaissance, représente le baptème du Christ par Jean. L'eau coulait alors de la coquille sur le tête de Jésus.
 
 
 
 
 
 
 
Horloge astronomique
 
Cathèdre
 
Primatiale et palais Saint Jean
 
7/ Basilique Notre Dame de Fourvière
Construite sur l’emplacement de l’ancien forum de Trajan. Au Moyen-Âge, le site devient un lieu consacré à la Vierge Marie.
A partir de 1642, un pèlerinage annuel se constitue pour éloigner les épidémies de peste de la ville. L’édification de la basilique débute en 1872 en remerciement pour la protection de Lyon durant la guerre franco-allemande de 1870. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1977, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre du site historique de Lyon puis classée monument historique en 2014. Elle n’appartient pas à l’église mais à ses donateurs réunis en une commission (la Commission de Fourvière). Elle donne à Lyon son statut de « ville mariale » accueillant chaque année, deux millions de pèlerins et de visiteurs.
L'ensemble architecturale comprend :
Chapelle Saint Thomas : C’est la première église construite sur les ruines du forum de Trajan. Elle est dédiée au culte de Saint Thomas de Cantorbéry puis, très vite, au culte de la Vierge Marie. Elle est remaniée aux XVII et XVIIIèmes siècles. On y installe notamment une Vierge en bois de poirier qui, au fil du temps, s’assombrit. C’est une vierge noire appelée Notre-Dame-de-Bon-Conseil. Le clocher qui menace de s’effondrer est réparé à partir de 1849. La tour est renforcée en 1923 puis en 2008 en raison du vieillissement des structures qui s’accélère après la tempête Martin.
Statue de la vierge : Elle date de 1851, 5.6 mètres de haut, 3 tonnes. Ses mensurations sont volontairement disproportionnées (mains et visage trop grands par rapport à son corps) afin d’apparaître idéalement lorsqu’on la regarde d’en bas. Elle est installée sur la coupole de la chapelle Saint Thomas le 8 décembre 1852.
Basilique :
Architecture de style néo-byzantin. Quatre tours d’angle de 48 mètres qui symbolisent les 4 vertus cardinales : Force (devant à gauche), Justice (devant à droite), Prudence (derrière à gauche) et Tempérance (derrière à droite). Les deux tours en façade présente des scènes de l’Ancien Testament ce qui n’est pas le cas des tours à l’arrière de l’édifice. Fronton est supporté par des anges cariatides. Porte des Lions.
A l’intérieur, la principale caractéristique de la basilique est de comporter deux églises superposées : Celle du bas, improprement appelée « crypte » est dédiée à Saint Joseph mais est un monument inachevé notamment le vestibule et l’abside car les constructeurs étaient pressés de passer à l’église principale. Autel avec statue de Joseph en porteur de l’Enfant. Celle du haut est l’église principale avec des mosaïques qui datent de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle. Elles relatent l’histoire de la Vierge Marie, à droite dans l’histoire de France, à gauche dans l’histoire de l’Eglise. L’ensemble des onze mosaïques dites « des hérésies » qui entourent l’autel principal fait l’objet d’une polémique. En 2005, lors d’une rencontre interreligieuse, le cardinal Philippe Barbarin déplore le classement de la basilique qui empêche le retrait de certaines des mosaïques et demande parton aux représentants protestants présents pour la représentation de Martin Luther parmi les hérésies.
 
 
 
Porte des Lions
 
 
Eglise inférieure
 
 
Eglise supérieure
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8/ Théâtre antique de Fourvière et odéon
Le théâtre antique est l'un des principaux monuments romains visible à Lyon. Il est adossé à la colline de Fourvière ce qui le plaçait près du centre de la colonie romaine. Construit au début de l’Empire (peut-être sous Auguste), il est agrandi à la fin du Ier siècle ou au début du IIème siècle et peut alors accueillir 10 000 spectateurs. Abandonné à la fin de l’Empire romain, il est transformé en carrière et fortement endommagé puis, complètement enseveli au Moyen-Âge, il tombe dans l’oubli. Il est repéré par hasard à la fin du XIXème siècle, puis entièrement restauré à partir de 1933.
L'odéon forme avec le théâtre antique un couple archéologique remarquable, rare dans le monde romain. En Gaule, seule Vienne possède également un théâtre accompagné d’un odéon.
Construit à l’extrême fin du Ier siècle ou au début du IIème siècle, il peut accueillir jusqu’à 3000 spectateurs, pour des spectacles musicaux ou des lectures publiques. Il servait de salle de réunion.
 
Odéon
 
 
9/ Quais de Saône
 
 
 
 
 
 
Tram
 
10/ Parc de la Tête d'Or
La création du parc a été décidée en février 1856. Le domaine de la Tête d'Or (117 hectares) fut acheté aux Hospices de Lyon. Il fallut cinq années de travaux avec notamment la création d'un lac de 16 hectares pour concrétiser le projet. L'origine de son nom se trouve dans une ancienne tradition qui veut qu'un trésor (tête de Christ en or) soit encore quelque part sous terre. Dès 1856, était transféré le jardin des plantes jusqu'ici installé sur les pentes de la Croix Rousse. Ce dernier s'est rapidement développé avec ses collections de flores équatoriales et tropicales et sa roseraie. En 1858, le jardin zoologique accueillait ses premiers pensionnaires: vingt daims dont les descendants constituent la harde actuelle.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mes commentaires:
Ville coup de coeur de la région Rhône Alpes. Vie trépidante, gastronomie exceptionnelle (bouchons lyonnais), intérêt touristique phénoménal (le vieux Lyon est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO). La capitale des Gaules a un charme irrésistible notamment ses vieux quartiers aux multiples traboules, la colline de Fourvière avec le musée gallo- romain et la basilique Notre Dame, la place Bellecour toujours très animée, la place des Terreaux à proximité de l'Opéra et de l'Hôtel de Ville. A voir aussi le parc de la Tête d'Or avec ses fabuleuses collections de végétaux et sa magnifique roseraie. A pied plutôt qu'en voiture, Lyon offre le spectacle d'une métropole moderne, dynamique mais riche d'un passé omniprésent. Nombreux musées à visiter. A voir et à revoir absolument et pourquoi pas à l'occasion de la Fête des Lumières chaque année le 8 décembre.
 
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