Hospices de Beaune (21)

 
L'Hôtel-Dieu des Hospices de Beaune a été construit en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne Philippe le Bon.
Rolin et son épouse Guigone de Salins créent cet hospice pour les pauvres en le dotant d'une rente annuelle et de ressources propres (vignes).
De nombreux artistes sont sollicités pour la décoration. Son architecture s'inspire des hôpitaux du nord avec des façades gothiques et des toits polychromes.
Du moyen âge au XXème siècle, les soeurs des hospices de Beaune accueillent et soignent les malades. Sa notoriété est grande. Les dons des nobles et des bourgeois lui permettent de s'agrandir.et de s'embellir. Il restera actif jusqu'en 1971, date de la construction d'un hôpital moderne.
Chaque année et depuis 1859, les hospices organisent une célèbre vente aux enchères de ses vins produits à partir des 61 hectares de vignes hérités au cours des siècles.
 
 
Cour d'honneur : toits de tuiles multicolores en terre cuite émaillée, nombreuses ouvertures, galeries superposées. Puits qui assurait l'approvisionnement en eau.
 
 
 
Grande salle des "pôvres" : Date de 1452, restaurée à partir de 1875, longueur 50 mètres, largeur 14 mètres, hauteur 16 mètres. A centre, se trouvaient des tables et des bancs. Deux rangées de lits avec, pour chacun d'entre eux, une malle destinée à recueillir les effets personnels des malades. Charpente décorée, monogramme de Nicolas Rolin et Guigone de Salins avec la devise "Seulle *" qui signifie que Guigone était la seule dame des pensées de son mari, Christ aux liens de la fin du XVème siècle.
 
 
 
 
Chapelle : Elle prolonge la salle des "pôvres". Elle permettait aux malades d'assiter aux offices sans avoir à se déplacer. Restes de Guigone de Salins.
 
 
Salle Saint hugues : Date de 1645. Elle accueillait les malades.
 
 
Salle Saint Nicolas : Avec ses douze lits, elle accueillait les grands malades et les moribonds. Aujourd'hui, salle d'exposition permanente sur l'Hôtel-Dieu. Une excavation dans le sol permettait de jeter les déchets dans le cours de la Bouzaise.
 
 
Cuisine : grand fourneau avec deux robinets d'eau chaude, cheminée gothique à deux foyers avec cromale (potence articulée) et tournebroche de 1698 animé par un automate.
 
 
Pharmacie : Collection de pots de faïences dans lesquels on plaçait les onguents, les huiles, les sirops ou les pilules.
 
 
 
 
Salle Saint Louis : Date de 1661. Coffres, meubles, statues, tapisseries du XVIème siècle, fontaine.
 
 
 
Polyptique : Il date du XVème siècle et représente le Jugement Dernier. Il pouvait être fermé ou ouvert (dimanches et jours de fête). Tapisseries.
 
 
 
Mes commentaires :
Visite intéressante. Cour d'honneur magnifique avec ses toits de toute beauté. Documentation intéressante. Prévoir une heure pour la visite de l'Hôtel-Dieu.